Les bataillons

Les bataillons 6 R22eR

Lieutenant-colonel J.A.É. Beaudoin, CD
Le Commandant 6e R22eR

Le lieutenant-colonel Éric Beaudoin complète des études secondaires en tant que pensionnaire au collège Sacré-Cœur d’Arthabaska et un diplôme d’étude collégiale en sciences pures et appliquées au CÉGEP de Thetford Mines. Il obtient un baccalauréat en biologie générale ainsi qu’un baccalauréat en enseignement au secondaire des sciences expérimentales à l’Université de Sherbrooke.

Le lieutenant-colonel Beaudoin s’enrôle dans la réserve des Forces canadiennes comme aspirant-officier avec Les Fusiliers de Sherbrooke en janvier 1996 dans le cadre du Programme d’intégration à la Réserve – Officiers (PIRO). Au grade de lieutenant, il occupe différents postes de commandement et de commandant de cours. En janvier 1998, il prend une part active à l’OPÉRATION RÉCUPÉRATION, lors de la crise du verglas, où il est affecté aux opérations de sécurité et de nettoyage en Montérégie. En 2000, promu capitaine, il prend le commandement de la compagnie opérationnelle du Régiment et il est déployé en ex-Yougoslavie avec le 3e Bataillon du Royal 22e Régiment en tant qu’officier d’administration. En 2003, il complète le cours de tactiques intermédiaires et de commandant de compagnie d’infanterie dispensé à la BFC Gagetown. Il entame diverses formations dans le secteur de l’application de la justice militaire et du droit des conflits armés, de l’environnement et de la gestion de la sécurité générale. Promu au grade de major en 2004, il obtient un diplôme du Collège de commandement et d’état-major de la Force terrestre canadienne de Kingston. En septembre 2005, au grade de lieutenant-colonel, il reçoit le commandement du régiment Les Fusiliers de Sherbrooke. Il occupe aussi le poste de directeur du développement professionnel à la branche Ouest de l’Association canadienne d’infanterie (2005-2008), puis celui de président de 2008 à 2010 ainsi que la présidence de l’Ordre de la Croix des Fusiliers à Sherbrooke de 2012 à 2016. En 2006, il termine le cours de Commandement et d’état-major interarmées à Toronto. En août 2007, il obtient le diplôme d’officier de réserve spécialiste d’état-major à l’école supérieure des officiers de Réserve à Paris, en France où il y retourne à titre d’instructeur en 2009. Il fait partie de l’équipe de Kingston à titre d’instructeur sur le cours des opérations de l’armée de terre de 2010-2013. Il assume les fonctions d’officier supérieur état-major administration au quartier-général du 35 Groupe brigade du Canada de 2013 à 2018. Il a été conseiller au sein du Directeur des réserves à Ottawa à propos de la compétition militaire de la confédération internationale des officiers réserve de l’OTAN 2018 à 2020. Il commande le Régiment The Sherbrooke Hussars de 2018 à 2021. En 2021-2022, il joint l’équipe d’état-major Réserve au Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne. Il rejoint également le Conseil d’administration du Corps canadien des commissionnaires division du Québec (en 2021) où il occupa bénévolement les fonctions de secrétaire, puis actuellement, responsable du comité honneurs et récompenses. En 2022, il complète la seconde année du Programme de commandement et d’état-major interarmées et prend le commandement de la 51e Ambulance de campagne en août de la même année. Il fut Aide de camp honoraire du lieutenant-gouverneur du Québec de 2008 à 2024 et récemment membre de la société de la couronne du Canada.

Dans la vie civile, le lieutenant-colonel Éric Beaudoin a enseigné dix ans au niveau secondaire pour la Commission scolaire des Bois-Francs. Il est présentement employé à titre de technicien de travaux pratiques à l’école Sainte-Marie de Princeville.

Adjum  J.S.V. Rodier, CD
SMR du 6e R22eR

L’adjudant-maitre Vincent Rodier est né à Saint-Hyacinthe. Il s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes (FAC) en 2006 avec la Première réserve au sein du 6e Bataillon Royal 22e Régiment comme fantassin et complète sa formation de métier en 2007.

L’adjudant-chef Vincent Rodier est né à Saint-Hyacinthe. Il s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes (FAC) en 2006 avec la Première réserve au sein du 6e Bataillon Royal 22e Régiment comme fantassin et complète sa formation de métier en 2007.

En 2012 il est promu sergent et continue d’occuper plusieurs postes d’instructeur que ce soit à l’École de combat du 34e Groupe Brigade du Canada (ÉC 34e GBC) ou au Centre d’instruction de la 2e Division du Canada (CI 2e Div Ca). Il travailla également à l’École de Leadership et de Recrue des Forces Armée canadienne (ELRFC) de 2013 à 2014. De 2014 à 2017, il occupe de poste de Sergent quartier-maître régimentaire (SQMR) au 6R22eR tout en continuant d’être instructeur durant les Trimestres estivaux d’instruction individuelle (TEII). Promu adjudant en 2017, il enchaîne les postes de commandants adjoints de cours et occupe le poste de commandant adjoint de peloton au 6R22eR. De 2018 à 2020, il occupe le poste de Sergent-major de la Cie G au sein de l’ÉC 34e GBC et occupe également simultanément le poste de Sergent-major de la Cie A du 6R22eR de 2018 à 2021. En 2019 il participe à l’OP LENTUS où il agit comme Sergent-major de la compagnie d’intervention lors des inondations à Montréal.

Promu adjudant-maître en 2020, il transfère au QG 34e GBC comme Sergent-major d’instruction (SMI) de l’ÉC 34e GBC et continue d’occuper des postes de Sergent-major que ce soit à l’instruction ou au 6R22eR avec la compagnie d’infanterie. En 2021, il déploie sur l’OP RÉASSURANCE où il occupe les fonctions d’adjudant-maître des opérations du groupement tactique et Sergent-major du quartier général. À son retour de déploiement, il reprend son poste de SMI à l’ÉC 34e GBC et en 2024 il prend également le poste de SMI du 6R22eR.

Le 13 avril 2025, il devient le 21e Sergent-major régimentaire du 6R22eR.

L’adjudant-maitre Rodier a travaillé la grande majorité de sa carrière à temps plein au sein des FACS. Il est père de deux enfants, Logan et Jacob et est marié à Stéphanie Remon.

 

Historique du 6e Bataillon du Royal 22e Régiment

Le 6e Bataillon du R22eR

L’unité qui devait servir d’embryon au Régiment de Saint-Hyacinthe vit le jour à l’époque où les Féniens établis aux États-Unis menaçaient d’envahir le Canada. De fait, c’est le 8 juin 1866, un mois après l’échec qu’essuyèrent les membres de cette société secrète à la frontière ontarienne, qu’on autorisa la formation d’une compagnie de la Milice qui devait avoir son poste de commandement à Saint-Hyacinthe.

 

Trois ans plus tard, trois autres compagnies furent aussi levées : une première à Saint-Pie, une seconde à Saint-Simon et une troisième à Sorel. Ce sont ces trois compagnies et une quatrième mise sur pied en 1866 qui furent réunies le 24 mars 1871 pour constituer le Bataillon d’infanterie provisoire de Saint-Hyacinthe. Par la suite, deux autres compagnies, la première établie à Acton Vale et la seconde à Saint-Hyacinthe, vinrent s’ajouter aux quatre unités existantes pour former le 12 décembre 1879 un bataillon complet qui prit le nom de 84e Bataillon d’infanterie de Saint-Hyacinthe.

 

À cette époque, l’unité n’avait pas de quartier proprement dit. Fusils et équipements étaient remisés dans un endroit loué à cette fin. C’est ainsi que de 1897 à 1902 une salle de l’Académie Girouard servit d’arsenal au 84e Bataillon. La première réorganisation importante que subit le 84e Bataillon eut lieu en 1897. Le fait que seulement deux compagnies sur sept se trouvaient à Saint-Hyacinthe rendait difficiles l’administration et le recrutement. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’en 1894 et 1895 on ne put organiser de camp d’été. Quelques années après sa nomination à la tête du Bataillon, le lieutenant-colonel Alphonse Denis résolut d’éliminer cette difficulté en demandant l’autorisation de transférer à Saint-Hyacinthe même les compagnies 2, 3, 4 et 6, et de faire de son bataillon une unité de ville. La permission lui fut accordée le 1er juillet 1897. Enfin, trois ans plus tard, on accepta aussi de changer le nom de l’unité qui devait alors le 84e Régiment de Saint-Hyacinthe. À noter que le Colonel Arthur Mignault que l’on nomme le père fondateur du Royal 22e Régiment, a débuté sa carrière militaire en 1884 lorsqu’il s’enrôle avec le 84e Régiment de Saint-Hyacinthe.

 

Tout au cours de son existence, le Régiment de Saint-Hyacinthe joua un rôle actif chaque fois qu’il y eut conflit. D’abord, en 1870 durant l’invasion feniane, deux de ses compagnies servirent le long de la frontière américaine, à Saint-Armand, à Philipsburg et à Pigeon Hill. Plus tard, en 1899, durant la guerre des Boers, cette unité fournit aussi quelques volontaires qui se rendirent à Halifax renforcer le Royal Canadian Regiment dont plusieurs hommes étaient allés servir en Afrique. Durant la Première Guerre mondiale, sa participation fut plus importante encore. Mis en service actif le 13 août 1914, tout en demeurant à Saint-Hyacinthe, il fut affecté à la défense territoriale. En outre, 90 de ses membres rejoignirent diverses unités appelées à servir outre-mer, et 40 se retrouvèrent sur la ligne de feu avec les 13e, 14e, 22e, et 5e Bataillon, de même qu’avec quelques autres unités. En août 1939, le Régiment fut mobilisé pendant quelques mois et, en 1942, il fut de nouveau mis en service actif et affecté à la défense de Terre-Neuve et des côtes de l’Atlantique. Entre-temps, on mettait sur pied un second bataillon de réserve. Tout comme la Première Guerre mondiale, plusieurs de ses membres servirent aussi avec les unités qui combattirent sur le continent européen de 1939 à 1945. Le Royal 22e Régiment, les Fusiliers Mont-Royal, le Régiment de la Chaudière et le Régiment de Maisonneuve comptaient alors des Maskoutains dans leurs rangs.

 

Après la Deuxième Guerre mondiale, le Régiment de Saint-Hyacinthe retourna à ses activités régulières comme unité de milice.

 

Le 2 février 1956, il est fusionné avec le Royal 22e Régiment pour devenir le 6e Bataillon avec son poste de commandement à Saint-Hyacinthe. En 1968, la compagnie B du 6e Bataillon est formée à Drummondville. C’est vers la fin du XIXe siècle que le corps de musique militaire fait entendre ses premières notes à Saint-Hyacinthe. Cet ensemble musical a été fondé vers 1871. La Musique du 6e Bataillon Royal 22e Régiment (M6R22eR) compte désormais 35 musiciens. La Musique se produit lors d’événements militaires tels que des défilés, des soupers régimentaires, des cérémonies et offre une douzaine de prestations par année. Le 18 mai 2018, c’est sous une initiative des autorités du Royal 22e Régiment (R22eR), dans les préludes du 100e anniversaire R22eR de 2014 que le 6e Bataillon Royal 22e Régiment a implanté la compagnie C à Saint-Jean-sur-Richelieu (SJSR) afin de favoriser le recrutement et le rayonnement dans cette région. L’entrainement au Collège militaire royal (CMR) permet une grande capacité d’entrainement offrant ainsi une grande visibilité régimentaire et de la Première réserve dans cette zone.

 

Depuis son intégration au sein du Royal 22e Régiment, le 6e Bataillon a constamment appuyé les 1er, 2e et 3e Bataillons du Régiment en fournissant du personnel en renfort au cours des missions pour le compte des Nations Unies, de l’OTAN ou tout simplement lors d’opérations domestiques.

 

Aujourd’hui au sein du Royal 22e Régiment, le 6R22eR a depuis 2020 la tâche de mission d’infanterie légère qu’elle assume avec efficacité. L’Unité a fourni maintes fois des renforts individuels, notamment lors de la Crise d’octobre de 1970, le Sgt Gérard_Côté CM CQ a allumé la vasque sur le Mont-Royal pour les jeux Olympiques de Montréal en 1976, l’unité participe à la crise d’Oka de 1990. Enfin en janvier 1998, l’unité était à nouveau mobilisée, pour l’opération RÉCUPÉRATION, cette fois à Saint-Hyacinthe à la suite de la tempête de verglas qui secoua tout le sud du Québec. De nombreux officiers, sous-officiers et soldats ont participé à titre individuel aux Jeux olympiques de Vancouver de 2010, des opérations Lentus 2011, 2018, 2019 de l’opération Laser 2020 (CHSLD).

 

Le 6e Bataillon Royal 22e Régiment fournit toujours des renforts en personnel afin de supporter les unités de la Force régulière aux diverses missions internationales.

 

JE ME SOUVIENS                           HONNEUR ET DEVOIR